Author Archives: Mohamed Bouakaz

Article El Watan sur la journée technique organisée le 2 juin 2016

Gaz : Pour rester concurrentielle, l’Algérie doit entretenir ses pipes offshores

Article sur El Watan  du  03.06.16 |

workshop offshore

L’Association algérienne de l’industrie du gaz a organisé, hier au Sheraton, un workshop sur la maintenance des pipelines offshore pour le transport de gaz.

Un sujet «stratégique», a souligné Abdelmadjid Attar, vice-président de l’association, au regard de l’évolution du marché de l’énergie d’ici à 2030. «L’Algérie est et restera, malgré la concurrence, le plus important exportateur de gaz dans le Bassin méditerranéen  et surtout le plus fiable.» A Alger, fin mai, pour le Forum Algérie-UE sur l’énergie, le commissaire européen chargé de l’action climatique et de l’énergie, Miguel Arias Canente, avait parlé de «défi à relever pour l’Algérie dans un marché où la demande pour le gaz ne cessera d’augmenter» et de la nécessité pour le pays «d’augmenter sa production».

Il existe pour l’instant trois gazoducs : l’Enrico Mattei qui relie depuis 1982 l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, d’une capacité de 33 milliards de mètres cubes par an ; le Pedro Duran Farell, qui relie depuis 1996 l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, d’une capacité de 11 milliards de mètres cubes ;  Medgaz, mis en service en 1996 entre l’Algérie à l’Espagne pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement. D’une longueur de 210 km, il dispose d’une capacité de 11milliards de mètres cubes.

«Si le projet de gazoduc Galsi, reliant directement l’Algérie à l’Italie est réalisé – les études ont été finalisées – alors ce réseau pourra prendre en charge l’exportation de 64 milliards de mètres cubes par an», a précisé Abdelmadjid Attar. Reste à rattraper le retard pris en matière de boosting des gisements existants et de développement de nouveaux gisements.

«L’Algérie dispose encore de capacités de production non négligeables et sa production augmentera d’ici à 2018 grâce aux nouveaux gisements en cours de développement dans le sud-ouest du Sahara», a affirmé l’ancien PDG de Sonatrach, en annonçant un plateau de production pouvant dépasser les 16 milliards de mètres cubes supplémentaires. «Ce type de workshop, qui s’adresse à des techniciens, est très important car il traite d’informations qui ne sont pas forcément disponibles, a souligné par ailleurs Kalad Badji, secrétaire général de l’association.

Notre objectif, c’est justement de les mettre à la portée de tous les acteurs concernés.» Dans la salle, des représentants de Mariconsult, Tecma et Next Geosolutions Europe (Italie), Statoil, DNV GL Oil & Gas, DOF Subsea et KTN (Norvège), TD Williamson (Etats-Unis)… mais aussi de l’Agence nationale de contrôle et de régulation des activités dans le domaine des hydrocarbures (ARH), aussi concernée par ces questions de maintenance. «Nous devons, là encore, ajoute Kalad Badji, parfaire notre réglementation sur la maintenance des gazoducs dans les eaux territoriales.»

Mélanie Matarese

 

ALLOCUTION DE BIENVENUE DE Mr. ABDELMADJID ATTAR au WORKSHOP SUR LE TRANSPORT OFFSHORE DE GAZ NATUREL

 Abdelmadjid Attar

 

WORKSHOP SUR LE TRANSPORT OFFSHORE DE GAZ NATUREL

Hotel Sheraton, Alger le 02 Juin 2016
 ALLOCUTION DE BIENVENUE DE Mr. ABDELMADJID ATTAR
(Vice-Président de l’AIG)
Mesdames, Messieurs
Honorables invités
Chers Collègues

 

Permettez d’abord au nom de l’AIG, et en mon nom personnel de vous remercier toutes et tous d’avoir bien voulu participer à notre rencontre d’aujourd’hui consacrée à un thème important à nos yeux, qui est la gestion de l’intégrité des pipes sous-marins.Comme vous le savez tous les gazoducs sous-marins qui relient l’Algérie à l’Europe nous confèrent un avantage concurrentiel certain sur le marché européen.

Assurer l’intégrité technique de ces pipelines revêt donc pour nous un caractère stratégique.

Nous avons déjà organisé une première conférence sur les Pipelines offshores au siège de TRC le 28 juin 2012 avec 07 communications d’experts.

Devant l’intérêt suscité sur ce thème par les ingénieurs et managers des sociétés et organismes concernés,nous avons décidé d’organiser le workshop d’aujourd’hui sur le thème « Integrity Management of Offshore Pipelines ».

Nous avons en effet considéré que les informations spécifiques à cette thématique sur des cas concrets  communiqués par des experts de rang international n’étaient pas disponibles et accessible pour tous. A cet effet, l’AIG qui ambitionne de jouer pleinement son rôle d’outil privilégié de réflexion et de partage des savoirs et savoirs faire, a organisé la rencontres d’aujourd’hui.

Mesdames et messieurs,

Outre Le réseau de transport par canalisations terrestres de près de 20 000 km, dont 10000 km de gazoducs principaux sans compter les canalisations de GRTG, de Sonelgaz, et de Naftal,l’Algérie dispose aujourd’hui d’un réseau considérable de gazoducs sous-marins intercontinentaux qui nécessitent une attention particulière quant à leur intégrité.

Je citerai le gazoduc ENRICO MATTEI« GEM »mis en service en 1982 et reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie sous la mer,traversant le détroit de Sicile de Cap Bon à Mazara del Vallo, et d’une Capacité de 33,15 milliards de m3.

Le gazoduc PEDRO DURAN FARELL « GPDF »Mis en service 1996 reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc et le détroit de Gibraltard’une Capacité de 11,6 milliards de m3 /an

Le gazoduc MEDGAZdontLa construction d’un gazoduc direct entre l’Algérie et l’Europe a été envisagéeau cours des Années 70. Plusieurs études de viabilité ont été réalisées à cette époque mais aucun navire bateau n’était capable de réaliser la pose de gazoducs dans des eaux aussi profondes.

En  2001 la construction dans des eaux très profondes est devenue techniquement viable.

C’est ainsi que CEPSA et Sonatrach ont constitué MEDGAZ pour concevoir, construire et gérer le futur gazoduc Algérie – Europe via l’Espagne, destiné à améliorer la sécurité de l’approvisionnement et à répondre à la demande européenne de gaz naturel, et offrir à l’Algérie un accès direct au marché européen.  Les actionnaires principaux dans le gazoduc MEDGAZ sont CEPSA et Sonatrach,et les autres actionnaires sont : Iberdrola, Endesa et Gaz deFrance.

Mis en service en1996 et reliant directement l’Algérie à l’Espagne enpartant de Beni Saf, (Ouest de l’Algérie), le MEDGAZ traverse la méditerranée, pour aboutir près d’Almeria sur la côte espagnole. SaLongueur est de210  Km sous la mer à une profondeur d’eau atteignant les 2.160 mètres, un diamètre de 24 pouces et une capacité de 11,6 milliards de m3 /an.

Il y a enfin le projet de gazoduc GALSI, une ligne directe reliant l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne dont les études sont finalisées. Le gazoduc pourra desservir l’Italie, avec une capacité de 8 millions m3/an.

Tout ce réseau de transport que je viens de citer est en mesure de prendre en charge une capacité d’exportation existante de 56 milliards m3/an plus les 8 milliards du Galsi s’il est réalisé. Je n’ai pas évoqué le projet transafricain parcequ’il s’agit d’un projet onshore, mais il pourra lui aussi contribuer un jour à maintenir dans le temps cette capacité de transport offshore.

C’est ce qui permet d’affirmer sans hésitation que l’Algérie est et demeurera le plus important exportateur de gaz dans le bassin méditerranéen, et surtout le plus fiable, grâce à un autre avantage qui est celui du GNL dont les capacités sont aussi importantes.

Il est vrai qu’à travers le monde, le marché du GNL va devenir de plus en plus important et pourrait correspondre à un concurrent du gaz naturel. La compétition sera dure avec les nouveaux producteurs, mais pas en mesure de mettre en danger les capacités de l’Algérie vis-à-vis de l’Europe.

Il est vrai aussi que la production gazière de l’Algérie et ses exportations vers l’Europe ont connu un certain recul au cours des cinq dernières années, mais il faut se poser la question pourquoi ? Et si cela va se poursuivre ?

A notre avis cela est beaucoup plus du :

  • D’une part à une baisse importante de consommation en Europe du fait d’une importante récession économique depuis 2008,
  • D’autre part une augmentation de la demande sur le marché national,
  • Et certainement aussi le retard accumulé en matière de boosting des gisements existant, et dans le développement des nouveaux gisements, notamment dans la partie SW du Sahara.

Mais si on essaie d’analyser les perspectives d’avenir, on constate :

  • Le gaz naturel est en train de devenir la ressource pouvant assurer la transition énergétique en cours un peu partout dans le monde, et il finira par supplanter toutes les autres ressources énergétiques au-delà de 2030.
  • L’Algérie dispose encore de capacités de production non négligeables à partir des gisements existant, et sa production augmentera grâce aux gisements en cours de développement dans la partie Sud-Ouest du Sahara dont il est prévu un plateau de production pouvant dépasser les 16 milliards de M3 supplémentaires à moyen terme.
  • L’Algérie développera certainement à moyen ou long terme ses ressources non conventionnelles qui sont de 22.000 milliards M3 dès que les progrès technologiques et les couts d’exploitation le permettront.
  • L’Algérie s’est aussi engagée dans un programme ambitieux en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie, qui est en mesure de permettre la maitrise de ses consommations énergétiques trop élevées en ce moment.
  • La compétition sera certainement dure par rapport aux autres producteurs de GNL surtout, y compris celui du Qatar et peut êtreaussi à partir du bassin levant, mais les avantages du gaz naturel transporté par gazoducs vers l’Europe du Sud demeureront intacts.

C’est pour toutes ces raisons que nous pensons que le réseau de transport de gaz offshore a encore de beaux jours devant lui, à condition bien sûr qu’en amont on puisse le remplir, qu’il soit bien géré et entretenu par ceux qui en ont la responsabilité, et le produit bien placé par ceux qui ont la responsabilité de le commercialiser.

Nous avons convié nos amis de Sonatrach, NAFTAL, de GRTG et de STH qui ont des préoccupations quant à l’inspection et la maintenance de pipes sous-marins ainsi que l’ARH qui est en charge d’asseoir une réglementation en terme de maintenance et de préservation de l’intégrité des pipelines existant sur le territoire national et dans les eaux territoriales algériennes. Nous avons également invité nos amis du Laboratoire d’études Maritimes LEM et de l’École Nationale Supérieure des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ENSSMAL Ex ISMAL), pour partager avec nous les connaissances sur ces thèmes, mais aussi les défis qui restent à relever en la matière.

Je tiens particulièrement à remercier les conférenciers qui ont bien voulu nous accompagner bénévolement pour la tenue de cette rencontre. Ainsi que leurs  compagnies :

  • Statoil;
  • DNV GLOil & Gas;
  • Next Geosolutions Europe;
  • DOF Subsea;
  • Tecma;
  • KTN;
  • TD Williamson;

Je tiens à remercier également les personnes qui ont veillé à la bonne préparation de cette journée notamment le Dr OULHADJ de TRC ainsi que M. Taberkokt président de la commission B. Sans oublier M. Bouziane Hocine, M. RIGO Alberto et M. Boudjemaa Amor de Mariconsult,sans qui nous n’aurions pas pu tenir ce workshop.

Merci pour votre aimable attention.

 

 

 

Appel à communications GASTECH 2017

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News Assemblée Générale de l’AIG

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SYNTHÈSE DE L’ALLOCUTION D’OUVERTURE DU 5ème SYMPOSIUM DE L’ASSOCIATION DE L’INDUSTRIE DU GAZ QUI S’EST TENUE A L’HOTEL SHERATON D’ALGER .

 

Alger le Jeudi 18 Février 2016

«L’Algérie demeure attachée au principe de partage des risques entre producteurs et consommateurs, pour un développement harmonieux de l’industrie du gaz et au principe de l’indexation des prix de ce dernier sur ceux du pétrole pour les contrats à long terme», tels sont, en substance, les propos du ministre de l’Énergie à l’ouverture des travaux du 5eme Symposium de l’Association de l’industrie et du gaz qui se tient à l’hôtel Sheraton du Club des Pins.

À cet effet , il a estimé que la conjoncture baissière des prix , observée actuellement sur les marchés pétroliers internationaux , «ne doit pas nous faire douter de l’utilité des contrats de long terme et encore moins de l’indexation des prix du gaz sur ceux des produits pétroliers».

Un constat partagé par le premier responsable du groupe énergétique Sonatrach , qui est également président de cette association , et qui a affirmé que «le gaz naturel est l’énergie sur laquelle l’Algérie doit miser à la fois pour subvenir à ses besoins et pour assurer sa transition énergétique».
Partant de ce constat , Mr Amine Mazouzi a expliqué que «l’Algérie est un pays gazier et le restera .
Le gaz est nécessaire au développement du pays , il y est abondant et permet de réduire les émissions de CO2 , ce qui en fait une ressource excellente permettant d’opérer efficacement une transition énergétique» , a t-il déclaré lors de son intervention.
Le President Directeur General de Sonatrach a rappelé que le pays dispose d’un potentiel de 16.000 milliards de M3 de gaz conventionnel et de 20.000 milliards de M3 de gaz non conventionnel , et il doit miser sur les nouvelles technologies pour exploiter au mieux cette ressource qu’il a qualifiée de «ressource d’avenir» pour l’Algérie.

Un avis partagé par le Président Directeur Général de Sonelgaz , Noureddine Boutarfa , qui a rappelé les efforts fournis par le groupe public dans la réalisation de projets permettant de faire des économies.
Il a signalé , à ce sujet , la décision de faire fonctionner les nouvelles centrales électriques au gaz naturel , ce qui permettra , entre autres , de se passer d’énergies polluantes.
Il a annoncé , en outre , que plusieurs investissements visant la modernisation des installations de Sonelgaz seront consentis , avec une enveloppe globale de 1.240 milliards de dinars, à l’horizon 2025.

Pour sa part , le consultant international et ancien ministre de l’Énergie , Mr Noureddine Aït Laoussine , a affirmé , lors de ce symposium , que la compagnie pétrolière Sonatrach doit faire preuve de plus de «pragmatisme» pour s’adapter aux changements que connaît le marché gazier, notamment en raison de l’arrivée de nouveaux producteurs . «Le déclin des prix du gaz , indexés au pétrole , mais aussi l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché , impose à la compagnie Sonatrach de faire preuve de pragmatisme pour s’adapte r à la situation» , a-t-il estimé.

«Le marché gazier mondial connaît des changements auxquels il faudrait être attentif»

Selon lui , la compagnie doit opter pour une politique commerciale plus adaptée à la nouvelle réalité .
Il a fait remarquer que le marché gazier connaît des changements auxquels il faudrait être attentif comme , par exemple , la propension des acteurs de ce marché à conclure des contrats à court terme (entre cinq et quinze ans) plutôt qu’à long terme (entre quinze et trente ans), et avec elle la préférence du transport du gaz sous forme de G.N.L (gaz naturel liquéfié) plutôt qu’à travers les gazoducs.

M. Aït Laoussine a noté aussi l’émergence de nouveaux gros exportateurs gaziers, tels que les États-Unis, qui passeront à l’exportation effective en mars prochain, et l’Australie. Si ce dernier pays cible tout particulièrement le marché asiatique en raison de sa proximité, les États-Unis, quant à eux, se concentreront sur l’Europe, marché naturel pour l’Algérie, mais où la demande est actuellement en baisse.
«Le Qatar , premier exportateur de G.N.L, a décidé de vendre son gaz au rabais pour contrer la concurrence future des États-Unis et de l’Australie en Europe et en Asie.
La Russie est également prête à vendre à prix réduits pour préserver ses parts de marchés», a-t-il signalé.
Selon lui, ces deux pays qui sont les concurrents directs de l’Algérie semblent prêts à déclencher une guerre des prix similaire à celle menée par l’Arabie saoudite pour le pétrole. «L’Algérie doit absolument adapter sa politique de vente et prendre des mesures concrètes telle que le renforcement de son infrastructure d’exportation qui n’est exploitée actuellement qu’à 50%», a-t-il préconisé.

La situation est d’autant plus complexe que la demande sur le gaz connaît une certaine baisse en Europe, mais aussi en Asie où le nucléaire et le charbon sont privilégiés, souligne l’intervenant, qui annonce un ralentissement de la demande mondiale plus prononcé d’ici 2020 avec un rythme de progression annuel de 1,5 % contre 2,3 % au cours des dix dernières années.

La bonne nouvelle pourrait venir, toutefois, de l’application réelle des résolutions de la COP21 (conférence sur le changement climatique, tenue fin 2015 à Paris), le gaz naturel étant moins polluant pourrait faire l’objet d’une demande qui ira en augmentant à partir de 2020, justement, à condition que les pays respectent leurs engagements en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Un défi qui reste difficile à relever, notera le conférencier.

Pour sa part, le président de British Petrolieum (BP) pour la région Afrique du Nord, Hesham Mekawi, a annoncé la volonté de cette compagnie de pousser encore plus loin sa coopération avec l’Algérie.
Il a annoncé, à cet effet, l’engagement de BP à mettre ses équipements technologiques à la disposition de l’Algérie pour tirer le meilleur parti de l’énorme potentiel dont dispose l’Algérie. «Il n’y a pas de doute sur le fait que la demande mondiale en énergie augmente à long terme et il s’agira de combler cette demande. L’Algérie a un potentiel important en gaz», a-t-il encore dit.

SYNTHÈSE DE L’ALLOCUTION D’OUVERTURE DU 5ème SYMPOSIUM DE L’ASSOCIATION DE L’INDUSTRIE DU GAZ QUI S’EST TENUE A L’HOTEL SHERATON CLUB DES PINS ALGER .

Alger le Jeudi 18 Février 2016

 
 

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